Le château Eteint

On passe devant, on se gare plus loin, on observe un peu, comme d’habituuuuude,

On charge le matos, on attache le chien, on ferme la voiture, comme d’habituuuuude

On marche un peu, on est impatients, on gamberge déjà, comme

d’ha……

……. stupeur! une dame longe la grille avec deux gros chiens qui aperçoivent immédiatement Otis (l’alibi à quatre pattes). Ils aboient, tirent sur leur laisse. Bon, c’est un moindre mal, la dame n’est pas à l’intérieur du parc mais à l’extérieur… Otis, pour une fois fait profil bas on dirait qu’il sent que cette rencontre inopportune peut gâcher son exploration.

On continue donc, l’air de rien, il faudra ensuite rebrousser chemin. La dame s’enfonce dans un chemin creux plus loin, elle ne faisait que promener ses deux molosses.

Franchir la grille est un jeu d’enfant. On avance vers lui. Évidemment dans nos têtes on se demande déjà ce qu’on va découvrir dedans. Mais plus on s’approche plus un sentiment bizarre s’empare de nous: ce château n’a plus d’âme, il est comme éteint.

Pourtant il est beau, il est intéressant, il est imposant. On en a déjà vu des comme lui, dans le même état, parfois pire, mais c’est la première fois que ça nous arrive.

On fait quand même le tour, on va aller voir dedans. Ça a l’air bien fermé, pourtant un volet s’écarte facilement, derrière la fenêtre est ouverte.

Thierry passe le premier, je lui passe les appareils photo, puis le chien qui se laisse gentiment suspendre par son harnais. Cette acrobatie est sûrement synonyme pour lui de couloirs qui sentent bon la souris…

Il reste très peu de choses, pas de meuble, quelques objets qui ont bien sûr été mis en scène. Le “château aux parapluies”, alors évidemment il y a trois pauvres parapluies posés ça et là.

Je me demande aussi si le papier peint marbré marron n’y est pas pour quelque chose dans le malaise ambiant….

L’impression à l’intérieur est la même qu’à l’extérieur, il est vide de substance.

On visite les pièces mais un peu rapidement, je ne suis pas à l’aise dans ce château, j’ai presque hâte de ressortir.

Encore du papier peint marbré, jaune cette fois-ci. Il est moisi aussi, mais surtout marbré.

Je ne saurai probablement jamais pourquoi ce château nous laisse un goût bizarre, nous n’avons rien trouvé sur l’histoire proche ou lointaine de ce lieu étrange.

Les brochets…

et Otis…

espèrent que la ballade vous aura quand même plu!

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